Ma mère fait de meilleures tartes que les miennes… !
Je viens de lire ceci, un article de Stéphanie Bérubé sur Cyberpresse: Les filles cuisinent mieux que leurs mères. Et leurs mères, mieux qu’elles!
Un deux minutes de ma vie à ne pas trop comprendre pourquoi on me dit que le mythe des femmes « responsables de la nourriture au foyer » est confirmé et bien ancré dans notre style de vie. On vient de me rassurer (ouf!), de me sécuriser (enfin!) : nous sommes encore de bonnes domestiques ! Hourra !
D’accord, j’exagère peut-être un peu… mais au secours! Cet article frôle le ridicule et je ne peux pas dire pourquoi exactement. Le sujet me dérange, le style est infantilisant, et même si c’est fort possible que les filles apportent de nouvelles saveurs culinaires dans la vie de leur mère et que les mères donnent en héritage leurs bonnes recettes réconfortantes, je pense surtout que ce n’est pas tant une affaire de femmes. Si je fais découvrir quelque aliment à ma mère, idem pour mon père. Et mon frère fait la même chose. Nous sommes une exception? Sûrement pas ! On s’entête à enfermer ce plaisir de la cuisine, qui semble ici une responsabilité, un devoir, dans le monde féminin… ( c’est Ricardo qui serait insulté ! 😉 ) J’en ris un peu comme vous voyez mais je trouve cela bien décevant, et plus ou moins étonnant…
Stéphanie LeBlanc
Bonjour! La phrase suivante disant que les mères « …deviennent donc responsables de la nourriture du foyer… » m’irrite tout particulièreemnt, comme si ça allait de soi que les femmes, en devenant mère, acceptent l’ensemble des contraintes liées à la vie domestique. D’autre part, à la fin du texte, on mentionne que les jeunes hommes cuisinent davantage lorsqu’ils n’ont pas d’enfants. Si c’est vrai, cela donne la désagréable impression que du point de vue alimentaire, certains hommes voient toujours leur conjointe comme une mère de substitution!
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KarineMyrgianie
C’est encore le cas dans beaucoup de familles surtout celles issues des communautés culturelles.
Quant aux hommes qui cuisinent, il y a souvent un « wow, tu es bon » même pour un repas simple parce qu’un homme a pris le temps de cuisinier, pourquoi ces différences d’attitudes ?
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Valérie
Personnellement, je crois que même si l’article est effectivement discutable, il faut se replacer dans la perspective historique. Traditionnellement, c’est vrai que la bouffe c’était le rôle de la femme, et que ça a changé maintenant. Mais c’est beaucoup plus facile, encore aujourd’hui, de comparer les compétences intergénérationnelles des femmes en cuisine que celles des hommes sur le même sujet. Si je regarde ma famille, mon chum cuisine plus et mieux que son père, et son grand père ne cuisinait pas du tout.N’ayons crainte! S j’ai un fils, il cuisinera probablement encore mieux que son père!
Patience, ça s’en vient.
Bonne bouffe!
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